20 minutesPour Nicolas Maubert, fondateur du mouvement Droit au corps, qui lutte contre la circoncision infantile, il s’agit simplement d’assurer à tous les enfants leur intégrité physique. «Comment peut-on aujourd’hui justifier légalement qu’on puisse couper une partie du sexe d’un enfant?», s’exclame-t-il. «Qu’un adulte le fasse, cela ne pose pas de problème: chacun est libre de faire ce qu’il veut avec son propre corps. Mais cela en devient un quand on prend la décision pour autrui, pour un enfant qui ne peut pas dire non.»
Linda Weil-Curiel, avocate au barreau de Paris et animatrice à la Commission pour l'abolition des mutilations sexuelles (Cams) souligne que cette «atteinte au corps des enfants n’est pas une obligation dans l’Islam, mais une pratique traditionnelle. Ces traditions peuvent disparaître sans altérer pour autant le sentiment d’appartenance religieuse ou identitaire». Une disparition qui poserait cependant un «problème théologique pour le judaïsme, car celui qui n’est pas circoncis ne peut pas être juif», rappelle Patrick Banon.
Schweiz/ Frankreich: Interview mit Aktivisten von Droit Au Corps
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